Les Entretiens, Cahier n°9, Sancko / Sarah B. Cohen (PDF)
Sancko exposa pour la première fois à la mairie d’Orange, sa ville natale. Déc. 2014, Montpellier, Espace Saint-Ravy : Des Hommes et Des Elles, en collaboration avec l’association Le Refuge. Mars 2018 : For Women – Chaiz’elles, exposition collective, Chai du Terral, avec Céline Otéro, Julie Paris ; composition musicale d’Igor Vichnevsky. Mai 2018 : Undresseden chez Allezgo Store, Sanckøblack (Sancko + Outofthe.black). Mai 2019 : projet collectif Street art Palingenisie à Castelnau-le-Lez. Photographies de nus avec Marion Jaillot. Depuis 2021, Sancko a multiplié ses activités de fresquiste (Parcelle 473, Lunel, Bessèges...) |
5 € TTC
Auteur.e | Sancko, Sarah B. Cohen |
ISBN | 9791091874267 |
Format | A4 |
Nombre de pages | 91 |
Date de sortie | 01/05/2021 |
Poids | 7.00 Mo |
Produit numérique |
Ce cahier n°9 est une conversation publique et intime entre Sancko et Sarah B. Cohen, des surdouées malmenées dans leur scolarité qui affrontèrent les traumatismes du viol.
La famille de Sancko
Josefa Bofarull de Casamiquela, arrière-grand-mère de Sancko était l’une des "Dones de l'Esquerra Republicana de Catalunya", un mouvement féministe qui obtint le droit de vote des femmes en Espagne en 1931 ; Caroline Bernard est une cousine germaine de Sancko.
Chienne ou chatte ?
Sancko s’exclame : « Dans le collectif ALL Inclusive, mon surnom est La chatte ! »
Le cauchemar
Sancko déclare : « Je me censure, car je serais beaucoup plus trash, plus brute lors de mes performances […] plus Femen qu’artiste […] En mon for intérieur, j’ai des personnalités qui se déchaînent : une femme, à poil, couverte de sang, qui brandit le poing à la petite fille qui s’émerveille des couleurs d’un papillon. […] La première personne qui me fait vivre un véritable cauchemar, c’est moi. »
L’engagement
Sancko cite Rebecca West : « Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson. »
Sancko s’engage par sa peinture, par les collages dans la rue, par ses actions avec le collectif ALL inclusive. À Montpellier, elle fut à l’origine de la première Women’s march, du rassemblement #MeToo et de la première manifestation Nous Toutes contre les violences, conjugales ou non, sexuelles et sexistes et témoigne pour France 3 et France Bleu pour une association qui travaille avec les enfants victimes de violence et/ou de viol ; plus de silence, plus de non-dit. Parlons-en ! »
L’identité
« Sancko est une partie de moi : ado, j’étais un garçon manqué, si je peux me permettre cette expression employée pour fixer le contexte de l’époque ; je ne traînais qu’avec les mecs. Sandra était un prénom à la mode ; nous étions deux dans ma classe à le porter ; s’ajoutait à cela un mal être, une envie de tuer « Sandra ». Avec le succès de la série japonaise Sankukai, les garçons ont fini par me dire : Tu n’es pas une vraie Sandra, tu es un Sancko »
Le vouvoiement
« Le « vous », c’est comme si une autre personne prenait le contrôle de mon moi ; le tutoiement me met à l’aise et j’arrive mieux à m’exprimer.(…). Je peux confier des choses très intimes sur le ton du vouvoiement […] mais j’ai tendance à préférer le tutoiement, à moins qu’il ne soit condescendant, méprisant et démagogique. »
Final
La Pieta – L’innamorata (l’amoral) qui n’est pas là pour plaire mais pour déranger – slame Je suis la femme la moins féministe de la terre.
Sarah B. Cohen annonce la parution de Sister Queer of Mercy, sa délirante confession. D’ailleurs, ce n’est pas une confession, car elle n’était pas à genoux, au backroom, devant un curé.
Vous êtes convié à lecture du texte dans son intégralité. Par-delà le teaser choc, la tendresse sera probablement au rendez-vous.
Les Entretiens, cahier n°9, Sancko / Sarah B. Cohen, PDF, A4, 91 pp., 22 illustrations